Devant la complexité du handicap de Lulu, le parcours chirurgical doit être pensé et organisé dans sa globalité, depuis la phase pré-opératoire jusqu’au retour à la vie normale.
Aujourd’hui, parents et professionnels font les mêmes constats :
- les places en services de soins et de réadap-tation manquent pour les personnes ayant un handicap complexeSituations de handicap (polyhandicap, autisme, surdi-cécité, etc.) se caractérisant par une altération de la capacité de décision et d’action des personnes qui les vivent. Cette altération est la conséquence d'atteintes fonctionnelles graves, de troubles cognitifs ou psychiques, de processus dégénératifs., a fortiori si elles doivent être accompagnées par leur aidant ;
- l’hospitalisation à domicile (HADHospitalisation à domicile.) n’est pas assez proposée alors qu’elle serait souvent bien utile.
La phase de sortie de l’hôpital est souvent délicate, avec les changements et les adaptations du quotidien auxquels seront confrontés la famille et les professionnels qui prendront le relais. Pour y faire face, ils devront être en possession de toutes les informations utiles.
C’est pourquoi l’équipe hospitalière devra élaborer un plan de sortie précis et réaliste le plus tôt possible.
- Pour que les aidants ne se retrouvent pas seuls à tout organiser après l’opération
- pour limiter les risques de complications post-opératoires
- pour faciliter un retour à la vie normale le plus rapidement possible (bien-être physique et pyschique de Lulu, reprise des activités et rééducations, retour au travail pour l’aidant).
Ainsi, Lulu pourra être accueillie dès sa sortie dans le lieu le plus adapté à son profil. Une telle organisation est souvent longue et difficile à mettre en place. Il faut donc que l’après-opération se prépare (bien) avant l’hospitalisation !